Les secrets de fabrication du cigare - Cuba
Le Torcedor, la torcedora:
au coeur de la fabrication du cigare

Il est judicieux de comparer le cigare avec un vin. Son processus de fabrication est proche. Le vocabulaire utilisé est souvent analogue. On utilise un vocabulaire similaire pour son éventail gustatif. Le cigare concentre en lui même, tradition, terroir et un patient savoir faire. Chaque module a une saveur, une puissance, un aspect visuel particulier comme un vin. Un puro est un cigare, pure origine, dont le tabac vient d'un même terroir, de la même vega ou il a été cultivé.
Par ordre d'importance le jefe de ligada (chef de l'atelier d'assemblage) supervise l'approvisionnement en variétés de feuilles. Il veille à leurs provenances et leurs qualités. Il gère le stock afin de satisfaire la demande et s'appuie sur les récoltes (vega) afin d'obtenir le meilleur résultat lors de l'assemblage. Il est comparable au maître de chai pour le vin.
La liga est entourée de secrets. Le ou la torcedor (rouleur), ne connaît pas à l'avance la provenance des feuilles qu'il ou qu'elle va rouler. Assis derrière son pupitre il dispose d'un casier en bois ou sont rangées les feuilles, d'une tablette en bois sur laquelle il roule les feuilles, d'une machette, chaveta, d'une guillotine, d'un emporte pièce, le casquillo, d'un étalonneur appelé cepo, pour mesurer et contrôler le diamètre des cigares et enfin d'un pot de colle végétale.
A partir de ce moment le torcedor procède au roulage. Il réunit 2 demi feuilles de sous-cape sur la tablette et serre dans sa main les 3 feuilles de tripe. La tripe est ensuite enserrée dans la sous-cape. La poupée réalisée rejoint le moule de bois correspondant aux diamètres des cigares, d'une capacité de plusieurs poupées.
Une fois rempli il est mis sous presse. La forme du cigare doit être recouverte de la plus belle feuille, la cape.
Un cigare totalmente hecho a mano sur une boite, indique qu'il a été roulé entièrement à la main par un ou une torcedor. Après toutes ces étapes les cigares partent pour un contrôle de qualité très stricte.
On vérifie le tirage avec une souffleuse au diamètre, le poids, l'aspect visuel. Chaque jour, le matin, des cigares sont testés pour être goûtés et sont jugés par des experts. Avant d'aposer la bague aux cigares, ils sont isolés dans une grande pièce, l'escaparate, ou ils vont encore perdre de l'humidité. Puis ils sont soumis à une fumigation d'insecticide afin de les débarrasser des parasites ou oeufs nommés lasioderme, qui contaminent souvent le tabac.
Les modules sont ensuite triés par couleurs par l'escogedor, capable de distinguer plus de 72 nuances avant d'être mis en boite.
La bague peut être ensuite posée et le cigare rejoindre sa boite de cèdre décorée d'une vista aux couleurs de sa marque. Avant d'être exportés, les boites de cigares scélées des sceaux de contrôle sont congelées durant en moyenne 3 jours pour éliminer d'éventuels lasiodermes.
Par ordre d'importance le jefe de ligada (chef de l'atelier d'assemblage) supervise l'approvisionnement en variétés de feuilles. Il veille à leurs provenances et leurs qualités. Il gère le stock afin de satisfaire la demande et s'appuie sur les récoltes (vega) afin d'obtenir le meilleur résultat lors de l'assemblage. Il est comparable au maître de chai pour le vin.
La liga est entourée de secrets. Le ou la torcedor (rouleur), ne connaît pas à l'avance la provenance des feuilles qu'il ou qu'elle va rouler. Assis derrière son pupitre il dispose d'un casier en bois ou sont rangées les feuilles, d'une tablette en bois sur laquelle il roule les feuilles, d'une machette, chaveta, d'une guillotine, d'un emporte pièce, le casquillo, d'un étalonneur appelé cepo, pour mesurer et contrôler le diamètre des cigares et enfin d'un pot de colle végétale.


A partir de ce moment le torcedor procède au roulage. Il réunit 2 demi feuilles de sous-cape sur la tablette et serre dans sa main les 3 feuilles de tripe. La tripe est ensuite enserrée dans la sous-cape. La poupée réalisée rejoint le moule de bois correspondant aux diamètres des cigares, d'une capacité de plusieurs poupées.
Une fois rempli il est mis sous presse. La forme du cigare doit être recouverte de la plus belle feuille, la cape.




On vérifie le tirage avec une souffleuse au diamètre, le poids, l'aspect visuel. Chaque jour, le matin, des cigares sont testés pour être goûtés et sont jugés par des experts. Avant d'aposer la bague aux cigares, ils sont isolés dans une grande pièce, l'escaparate, ou ils vont encore perdre de l'humidité. Puis ils sont soumis à une fumigation d'insecticide afin de les débarrasser des parasites ou oeufs nommés lasioderme, qui contaminent souvent le tabac.
Les modules sont ensuite triés par couleurs par l'escogedor, capable de distinguer plus de 72 nuances avant d'être mis en boite.


La bague peut être ensuite posée et le cigare rejoindre sa boite de cèdre décorée d'une vista aux couleurs de sa marque. Avant d'être exportés, les boites de cigares scélées des sceaux de contrôle sont congelées durant en moyenne 3 jours pour éliminer d'éventuels lasiodermes.


*Fumer nuit gravement à la santé, loi n°9132
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